L’hypertension est une affection qui nécessite un suivi médical strict et un contrôle périodique de la tension artérielle. Au-delà des traitements médicamenteux, vous souhaitez sûrement savoir s’il existe des remèdes naturels à l’hypertension artérielle. On parle souvent du Gingembre, mais d’autre aliment peuvent s’avérer intéressant. Nous vous invitons à découvrir la relation entre curcuma et hypertension que nous allons développer dans cet article.
Le curcuma aide à faire baisser la pression artérielle
Également appelé safran bourbon ou safran d’Inde, le curcuma est une épice essentiellement cultivée au Moyen-Orient et en Asie. Utilisé depuis trois millénaires dans la médecine ayurvédique, il renferme une importante quantité de manganèse et de fer.
Son principe actif, à savoir la curcumine, est un vasodilatateur, c’est-à-dire un agent qui élargit les vaisseaux sanguins. En d’autres termes, elle est capable de détendre les parois de ces derniers en encadrant les canaux de calcium dans les cellules environnantes.
De plus, la curcumine est utile pour réduire l’activité de conversion de l’angiotensine enzyme. Or, celle-ci est responsable de l’hypertension artérielle.
Le curcuma protège la structure des vaisseaux sanguins
Parmi les informations essentielles à retenir en ce qui concerne la relation entre curcuma et hypertension, il est utile de se référer à une étude réalisée par Nutrition and Metabolism en 2011. Cette expérience d’une durée de six semaines a pu démontrer que la curcumine est capable de stopper les effets morphologiques négatifs de l’hypertension sur les parois des artères.
Le curcuma protège de l’hypertension engendrée par les toxines
En règle générale, les problèmes de tension artérielle proviennent du résultat des dommages progressifs occasionnés par des substances étrangères qui pénètrent dans le corps humain. Au fil du temps, cela se traduit par des dommages ainsi que la mort du tissu artériel, engendrant une perte de stabilité de ce dernier.
C’est dans ce cadre que la curcumine peut intervenir. En effet, ce principe actif est à la fois un protecteur et un agent antioxydant. Il permet par conséquent de diminuer les conséquences des produits chimiques nocifs en ajustant les niveaux de pression artérielle et en amplifiant la réactivité des vaisseaux.
La curcumine : un agent cardioprotecteur efficace
Il est important de savoir que parfois, les problèmes cardiaques ont pour source d’autres troubles de la tension artérielle. Il peut s’agir d’une crise cardiaque ou d’une cardiopathie ischémique par exemple.
D’après les expériences menées par Abderrahim Nemmaret, les animaux qui ont suivi un traitement à la curcumine ont présenté une plus grande résistance lorsqu’ils ont été exposés aux particules de gaz d’échappement de diesel (DEP). Or, il convient de noter que ces DEP engendrent des lésions au niveau des vaisseaux sanguins et une inflammation des poumons.
Cette expérience a également pu mettre en avant la réduction de la thrombose. Pour rappel, il s’agit de la formation de caillots dans les vaisseaux, avec pour conséquence d’obstruer le flux sanguin et d’augmenter la pression artérielle.
La curcumine est donc efficace dans la prévention des troubles cardiovasculaires et pulmonaires.
La curcumine : un atout pour la fonction vasculaire
De nombreuses et récentes études scientifiques ont mis en avant la relation entre curcuma et hypertension. En effet, le principe actif de cette épice possède des effets positifs en matière de régulation du flux sanguin.
En d’autres termes, cette substance est capable de réguler de manière systématique la constriction et la relaxation des parois des artères. Ce qui a pour conséquence d’accroître la biosdisponibilité de l’oxyde nitrique, et au final, une meilleure circulation sanguine et une fonctionnalité vasculaire plus fluide.
Toutefois, la prise du curcuma pour réguler l’hypertension ne dispense pas de suivre régulièrement sa tension artérielle. Il existe d’ailleurs une large gamme de tensiomètres que chacun peut utiliser chez soi. Parmi les plus simples à manipuler, on peut citer l’Omron M2.
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